Médicaments humanitaires

L’esprit de solidarité est depuis toujours encré dans l’ADN de l’Homme. Selon certains experts, cela explique la pérennité de notre race. Aujourd’hui, moult d’entre les analystes inquiètent d’ailleurs du manque de sociabilisassions de l’être humain dû à l’augmentation des appareils high-tech et leur performance. Certes, ce genre d’avancé a permis la facilitation de la vie quotidienne. Néanmoins, savoir jauger leur utilisation est nécessaire.

En tous les cas, dans un élan de solidarité, certains veulent pourvoir en médicament certains pays du monde. Si tel est votre cas, voilà ce que vous devez savoir.

Cyclamed : un projet désormais amandé

Parmi les



sociétés qui se sont fait un nom dans la filière des fournitures de médicaments humanitaire par delà le monde, on compte Cyclamed. En France, dans les divers pays d’Europe comme dans le reste du monde, Cyclamed avait trouvé un concept facile et pratique. Vous avez des médicaments non usagés ? Ils peuvent encore servir ? Confiez-les à la pharmacie la plus proche de vous. Par cette démarche, vous faites le nettoyage de votre boite à pharmacie et vous aidez les autres.

Cependant, cette démarche a fait l’objet de plusieurs débats. Médecins sans frontière, La Croix rouge et autre organisme international n’est pas en accord. Dans la majorité des cas, les médicaments qui leur parviennent par le biais de cette récolte sont brulés. Ils ne font que répondre positif aux recommandations de sécurité.

Depuis 2007, des lois ont été votées afin d’interdit les activités comme celle de Cyclamed sous prétexte qu’elles envahissent simplement le marché des médicaments dans les autres pays du monde. De quoi en empêcher le développement. Sans compter que le temps qu’ils arrivent sur place, la date de péremption sont passés depuis longtemps ou presque.

Une nouvelle filière pour ceux qui souhaitent participer à l’aide humanitaire

Cependant, selon les informations, sur 1 500 tonnes de médicaments récoltés par Cyclamed, 5 % sont encore utilisables. Ce qui permet encore de soigner près de 1 million de personnes dans les centres de soins tenus par la même firme par delà le monde. Il ne suffit donc pas d’amender le projet. Des solutions doivent venir le remplacer.

Les nouvelles filières prônent alors une balance optimale entre les offres et les demandes et plus seulement d’envoyer n’importe quel médicament qui risque d’inonder le marché et inciter les locaux à l’automédication ainsi qu’au trafic de traitement prohibé. En ce qui concerne Médecins du Monde et l’ordre de Malte, ce sera un excellent moyen afin rationaliser la distribution des médicaments humanitaires. Sans compter que par le biais d’une telle action, on organisera un système d’information centralisé pour les filières de distribution d’aide humanitaire.

La tendance est actuellement à l’envoi de dons financiers. Les sociétés et autres organismes fonctionnent avec ce genre d’aide. Et cela permet entre autres de participer au développement de l’économie locale. Le syndicat des laboratoires pharmaceutiques, par exemple, prévoyait lors de l’annulation des projets de Cyclamed, un don de 2 à 5 millions d’euros.

Photo par Wilfredorrh (Creative Commons)