Humanitaire à Sao Tomé-et-Principe

Sao Tomé

Ancienne colonie portugaise, Sao Tomé-et-Principe fait partie des plus petits États d’Afrique en termes de superficie. Avec un PIB de 0,053 milliard $US enregistré en 2001, le pays est classifié parmi les moins avancés du monde.

Photo du bord de mer à São-Tomé-et-Principe – Creative Commons jmaximo

La situation humanitaire

En 2006, son taux d’inflation était à 22 %! Sao Tomé-et-Principe connaît des problèmes d’endettement et la découverte du pétrole depuis quelques années a entraîné des tentatives de putsch fomentées de l’extérieur. Se souciant du monde politique, les gouvernants ont négligé les besoins fondamentaux de la population comme la santé ou encore l’éducation. Sur le plan éducatif, les infrastructures ont besoin d’être réhabilitées et modernisées, particulièrement dans



les régions rurales. Il n’est pas étonnant que le taux de personnes analphabètes atteigne les 75 %. Sur le plan sanitaire, les infrastructures sont généralement insuffisantes, ce qui ne permet pas de fournir les soins adéquats aux personnes malades. Les hôpitaux sont rares et il existe uniquement des dispensaires dans les zones rurales.

Les démarches à suivre pour partir en humanitaire à Sao Tomé-et-Principe

Chercher des missions humanitaires est souvent difficile pour les volontaires. C’est pourquoi quelques références leur seront utiles pour partir en humanitaire à Sao Tomé-et-Principe.

À titre d’exemple, Coordination Sud ou France bénévolat sont des agences qui proposent des offres selon le profil et les envies du volontaire. Une fois avoir trouvé une mission, le volontaire doit se préparer mentalement et suivre le processus pour remplir le formulaire d’inscription, laquelle est disponible sur le site de l’ONG ou de l’association humanitaire. Les formalités administratives suivront ensuite. Pour tous les étrangers, l’entrée à Sao Tomé-et-Principe requiert un passeport et un visa de séjour. Des documents devront être fournis pour l’obtention du visa. Le volontaire doit donc demander un visa tourisme qui coûte 20 € pour une validité de 30 jours. Pour l’hébergement, tout dépendra de la condition proposée par l’association à laquelle il est affilié.

Précautions à prendre lors d’un voyage à Sao Tomé-et-Principe

Bien avant le départ, il faut se faire vacciner contre la fièvre jaune. La violence est faible dans le pays. Toutefois, respecter les règles de sécurité s’avère nécessaire pour éviter des histoires. Ainsi, il ne faut pas laisser ses bagages et effets personnels sans surveillance, le port d’objet de valeur sur soi est à éviter. Pour plus de précautions, la photocopie du passeport est nécessaire. Cependant, le paludisme est encore présent dans le pays, c’est pourquoi les quelques règles de prévention ne doivent pas être prises à la légère. En cas de symptômes, il faut se rendre immédiatement à l’hôpital. Le volontaire doit également se munir d’une petite pharmacie tropicale contenant par exemple, des produits solaires, de la crème anti-moustique, de l’antiseptique intestinal, etc.

Les associations locales et étrangères sur place

Les structures humanitaires présentes à Sao Tomé-et-Principe comprennent tout d’abord l’association « Terra Verde STP« . Celle-ci a pour but d’intervenir dans les domaines tels que l’agriculture pour aider à améliorer les récoltes des petites exploitations biologiques, l’éducation pour soutenir financièrement et matériellement les écoles et les bibliothèques, et le social pour aider les femmes à se redresser dans la société. En effet, celles-ci sont soutenues par l’association dans leurs projets d’entrepreneuriat.

Ensuite se trouve l’association française de solidarité internationale appelée Humanitas International qui a pour objectif d’accompagner les personnes victimes d’exclusion à l’éducation, la formation, l’emploi, la santé et le logement afin de mener à bien leur politique d’insertion économique et socioprofessionnelle.