Humanitaire au Djibouti

Ville de Djibouti

Le Djibouti fait partie des nombreux pays qui ont des situations humanitaires déconcertantes. C’est d’ailleurs l’un des pays les plus pauvres du monde.

Les Rues de Djibouti GNU Tyke

La situation humanitaire réelle au Djibouti

La population de Djibouti souffre généralement d’insécurité alimentaire, et ce, à cause de la hausse mondiale des prix des denrées agricoles et des effets conjugués de la sècheresse. D’après une enquête du Fonds des Nations Unies pour l’Enfance, environ 25 000 enfants seraient victimes de malnutrition.

C’est aussi le pays où se réfugient les habitants somaliens qui se sont échappés à cause de la situation invivable de leurs pays. Les personnes souffrantes de cette crise peuvent être catégorisées en deux. D’une part, on trouve des populations qui vivent dans les bidonvilles de la capitale et d’autre part, il existe des éleveurs nomades. En



effet, le pays a beaucoup de mal à rétablir la végétation, les réserves en eau et les pâturages vu l’insuffisance de la saison des pluies.

Dans les zones urbaines, on dénombre 200 000 personnes qui sont touchées par une extrême insécurité alimentaire. De ce fait, elles n’arrivent plus à couvrir que 59 % de leur besoin journalier en calorie. Par ailleurs, il faut savoir qu’environ 80 % de la population du pays est au chômage.

Ali Sabieh
Ville de Ali Sabieh – Creative Commons Driss

Les démarches pour partir en humanitaire au Djibouti

Si l’on veut partir en humanitaire au Djibouti, il faut assurer l’obtention du visa. Pour cela, il faut se rendre auprès de l’Ambassade de Djibouti à Paris. Dans la plupart des cas, le visa est valable pour une durée de trois mois. Si on souhaite obtenir un visa de plus de ce délai, il faut prévoir des frais consulaires d’à peu près 50 €. Par ailleurs, un visa d’un mois peut être établi une fois qu’on arrive à l’aéroport de Djibouti.

Pour préparer un visa humanitaire, il faut se munir de son passeport, de deux photos d’identité et d’un billet d’avion. On doit également remplir un formulaire de demande de visa, une lettre d’invitation et enfin une lettre de mission. Le délai d’obtention dépend de la date de départ, mais il varie généralement entre 10 à 15 jours.

Les précautions à prendre

Il faut savoir que Djibouti est un pays où il se présente de forts risques de contracter le paludisme. On doit immédiatement alors consulter un médecin lorsqu’on constate un petit signe de fièvre.

Pour plus de sécurité, il est déconseillé de voyager dans les zones frontalières du pays. Comme la plupart des pays africains, Djibouti présente un grand risque de terrorisme. Il faut donc être vigilant, car à tout moment, il peut y avoir un risque d’attentat. Il est également conseillé aux voyageurs d’être très prudents face au risque de criminalité. Presque toute la ville est parsemée de nombreux voleurs et pickpockets.

Mosquée de Djibouti
Une des nombreuses mosquée de Djibouti – GNU Tyke

Les associations présentes au Djibouti

Plusieurs associations locales et étrangères sont présentes à Djibouti dont l’ACF ou l’Action Contre la Faim. Cette dernière octroie des aides et des soutiens dans les domaines de l’eau, de la sécurité alimentaire, de l’hygiène, de l’assainissement, de la nutrition, des pratiques de soins et des moyens d’existence.

L’AFCA-MAE ou l’Association Française des Conjoints d’Agents du Ministère des Affaires Étrangères en fait également partie. Elle intervient en informant les droits des adhérents, en assurant l’éducation et la scolarisation des enfants.

L’Association française de Bienfaisance œuvre aussi à Djibouti. (pas de site internet)

On peut citer également l’OMS ou l’Organisation Mondiale de la Santé, le PNUD, l’AFD, l’UNESCO et l’UNICEF.