Humanitaire au Madagascar

Madagascar

La situation politique actuelle enfonce de plus en plus la Grande île de Madagascar dans la fosse de la pauvreté. En effet, depuis les violentes émeutes ayant secoué la capitale en 2009, le contexte économique du pays est en régression. Malgré les efforts du gouvernement transitoire, la situation ne fait qu’empirer avec les catastrophes naturelles qui surviennent presque chaque année à Madagascar, notamment les cyclones.

La déforestation, 1ère cause de l’érosion des sols au Madagascar – Creative Commons Moongateclimber

Très récemment, le sud de l’île a été sévèrement balayé par le cyclone Haruna, ce qui a entraîné de graves inondations. Comme la région du sud est généralement sèche, la période de soudure est marquée par une importante insécurité alimentaire. Près de 82



% des ménages en sont touchés. Les produits de cueillette sur lesquels comptent les familles sont aujourd’hui pourris par les eaux. Si la famine frappe le sud, les autres régions du pays sont confrontées à des problèmes d’insécurité que ce soit en ville ou à la campagne, ou encore de chômage, ce qui a mis en péril les services et les plans d’action humanitaire déjà mis en place.

Les démarches pour partir en humanitaire à Madagascar

Il appartient aux volontaires de s’informer sur les différentes organisations humanitaires œuvrant dans le pays. Il leur suffit de postuler une mission dans un domaine de leur choix à travers un formulaire d’inscription. Partir en humanitaire demande aussi bien de la préparation psychologique que de la préparation financière. En effet, le volontaire supporte tous les frais du voyage et les conditions de son séjour à Madagascar dépendent du statut de l’organisation où il travaillera. Les ressortissants français n’auront certainement pas de difficulté à coopérer avec la population, car le pays est un pays francophone. Ainsi, les volontaires peuvent demander un visa auprès de l’ambassade de Madagascar à Paris. Il est gratuit pour un séjour de moins d’un mois et payant au-delà de 30 jours. Le coût commence à partir de 30 euros. La vaccination contre la fièvre jaune est obligatoire.

Antananarivo
Antananarivo, Capitale de Madagascar – Creative Commons Bernard Gagnon

Les précautions à prendre sur place

Comme la délinquance s’est beaucoup accrue ces trois dernières années, les zones inhabitées et les quartiers réputés dangereux de la capitale sont à éviter. Il faut aussi éviter de porter des objets faisant l’objet de convoitise comme les téléphones portables, les bijoux même jugés sans valeur. Lorsqu’on circule dans les grandes villes en voiture, il vaut mieux verrouiller les portes. En cas de cyclone, il faut prendre les mesures nécessaires indiquées. Les maladies diarrhéiques font rage actuellement, il est alors important de prendre les mesures de prévention. Les routes nationales sont sans danger si on ne considère pas la mauvaise condition des routes favorisant les attaques des «dahalo», des pillards armés.

Les associations locales et étrangères sur place

Il existe plusieurs associations à but non lucratif qui s’établissent à Madagascar. On peut citer l’ACF ou l’Action Contre la Faim qui intervient en urgence dans un pays pour répondre le plus vite possible aux besoins des sinistrés.

L’Addam association agit à long terme pour favoriser l’éducation et la culture à Madagascar. Elle a été fondée non seulement pour réaliser des projets à long terme, mais également pour apporter une aide alimentaire d’urgence.

L’action de l’Humada est de s’impliquer dans la vie des villageois pour les aider à mieux vivre.