Humanitaire au Népal

Avec un climat à la fois tempéré et tropical, le Népal est un pays riche en biodiversité. Pour ne citer que les espèces rares d’oiseaux pour la faune et pour la flore, les forêts de bois de roses et de kapokier. Mais derrière cette richesse naturelle, le pays se porte mal compte tenu des circonstances actuelles. Le tourisme ne représente que 20% des revenus du pays qui dépend fortement des aides internationales.

CC Michał Sałaban

Situation humanitaire au Népal

Longtemps assailli par la fameuse guerre populaire népalaise, le Népal est un pays très fragile



sur tous les plans. Aujourd’hui encore, même si le régime monarchique a été aboli par le soulèvement populaire de 2006, le pays n’arrive pas à s’ériger en un régime républicain fédéral démocratique. Cette situation n’attendrit pas le sort du peuple népalais qui s’appauvrit de jour en jour.

Partir en humanitaire pour le Népal

Du fait de la pauvreté, les enfants sont les premières victimes. La plupart du temps, ils errent dans les rues du Katmandou. La malnutrition est devenue ainsi un fléau. Ils peuvent être carrément des orphelins qui sont souvent les proies des trafics ou des enfants atteints d’un handicap physique ou mental. Les volontaires peuvent faire une demande auprès des organisations internationales en répondant à quelques critères. Mais d’autres possibilités sont ouvertes, comme partir en mission commune ou individuelle. Pour le dernier cas, les volontaires motivés peuvent trouver une famille d’accueil ou un logement indépendant dans la capitale, puisque les centres y sont concentrés. Les bénévoles ne sont pas obligés d’être des spécialistes en handicap physique par exemple, il suffit qu’ils aient de l’amour et un sens de l’éducation à partager aux enfants démunis.

Les risques et dangers au Népal

Il est évident que partir pour le Népal est risqué, surtout du fait de la grande instabilité politique qui y règne. La guerre civile peut également renaître du jour au lendemain. Normalement, des précautions sont prises par le ministère des Affaires Etrangères avant de se lancer dans un pays. Il est donc fortement déconseillé pour une association ou une ONG de courir le risque de s’aventurer dans un pays classé « zone rouge ».

Associations et ONG au Népal

Des associations locales prennent en charge les enfants, mais bien souvent elles sont irrégulières. Par contre, des organisations à la fois professionnelles et apolitiques œuvrent dans plusieurs domaines, notamment la Fondation umbrella. Actuellement, celle-ci se penche surtout sur le rapprochement des familles déchirées par les guerres civiles. Elle travaille en collaboration avec plusieurs partenaires comme, le Rotary Club International, l’Action Communautaire au Népal (CNA) dont les formulaires de demande sont disponibles via le site. Bien que les conditions d’adhésion soient rigoureuses : expériences exigées, bonne aptitude physique. D’autres volets sont plus accessibles : mission estudiantine pour les jeunes volontaires.