Humanitaire au Vanuatu

Un peu partout dans le monde, on rencontre des pays qui sont, depuis des années, victimes de cataclysmes naturels. Il en est ainsi du Vanuatu, un archipel du continent océanique qui se trouve à 1750 kilomètres à l’est de l’Australie.

Vue depuis Port Vila, Vanuatu – Creative Commons Phillip Capper

La situation au Vanatu

La plupart des îles qui composent le Vanuatu sont d’origine volcanique. Même actuellement, certains volcans sont encore en activité. A ce risque s’ajoutent les tremblements de terre fréquents, car géographiquement le pays se situe sur « l’anneau du feu du Pacifique », une zone où les plaques tectoniques se déplacent très souvent. Le problème se pose lorsque les séismes



sont peu profonds, car ils provoquent de sérieux dégâts. Et le plus souvent, ils sont suivis d’un Tsunami. Enfin viennent les cyclones. En 2011, après avoir été touché par la dépression tropicale « VANIA » l’archipel a été ravagé par le cyclone « ATU ». Les Vanuatais se sont donc adaptés à ce genre de situation. Les ruraux constituent la majorité de la population, vivant de l’agriculture et de la pêche. Ils se constituent en plusieurs villages sous l’autorité de Chefs. La vie sociale ne permet pas aux femmes de s’épanouir et elles sont souvent victimes de violence conjugale.


Village d’Ekasup, Vanuatu – Creative Commons Geof Wilson

Peut-on partir en humanitaire dans ce pays, comment?

Face à tous ces problèmes, il importe aux entités de l’extérieur de venir en aide à la population de Ni-Vanuatue. Des petites ONG y sont implantées afin d’aider les femmes en détresse. Ainsi, toutes formes d’aides sont les bienvenues : volontariat, offre de dons… On peut également visiter le site de PLANET N’GO pour connaître les autres ONG qui s’occupent d’autres cas, mais dont les moyens d’action sont infimes. Sinon, on passe par la grande porte des organisations humanitaires internationales. Pour partir en volontariat, il faudra avoir une économie assez massive puisque le frais de déplacement vers le Vanuatu coûte très cher.


Plage de Paonangisi – Creative Commons Phillip Capper

Les risques sur place

Il est primordial pour les bénévoles de s’informer des mesures à prendre en cas de cataclysme naturel. Ou encore de la culture des habitants, car avant de venir en aide aux personnes démunies, il est fort probable que des membres du village n’apprécieront pas ce geste. Ceci afin d’éviter tous conflits avec les Ni-Vanuatus.

Les associations et ONG reconnues sur place

Venir en aide à la population, conduit à toucher plusieurs domaines d’intervention, ainsi l’association Nok Klab prend en charge le cas des femmes qui ont subi de la violence au sein de leur communauté. Elle a son siège dans la capitale. Il y a également le Groupe de Secours Catastrophe français (GSCF) qui se mobilise d’urgence en cas de catastrophe naturelle. Ou encore, le Service Civil International qui propose des actions de volontariat dans le monde dont le Vanuatu.