Humanitaire au Venezuela

Le Venezuela qu’on appelle aussi la République Bolivarienne du Venezuela s’étend sur 912 050 km². Il est 11 fois plus petit que le Canada. Caracas en est sa capitale. Cet état est présidé par Son Excellence Monsieur Hugo Chavez. Le pays possède une économie de marché. Mais, le président souhaite créer une économie socialiste par la Révolution bolivarienne.

Photo Creative Commons par Rodrigo Suarez

La situation au Venezuela

Le taux de criminalité dans ce pays est très élevé. Dans les grandes villes règne une grande instabilité



surtout au niveau des partis politiques qui s’affrontent régulièrement et les inégalités sociales y sont particulièrement visibles. Les affrontements peuvent surgir à tout moment au niveau des manifestants eux-mêmes et vis-à-vis des forces de l’ordre aussi. La violence domestique existe au Venezuela, mais quoiqu’une loi l’interdise, sa mise en œuvre laisse à désirer, car le gouvernement rechigne beaucoup. Pourtant cette loi est un instrument important pour renforcer l’accès des femmes à leur droit.

Comment partir en humanitaire au Venezuela?

Pour partir en humanitaire dans ce pays, il est possible de contacter l’Association Milagrosa. Par ailleurs, savoir parler l’espagnol est essentiel donc, ceux qui veulent y aller doivent évidemment prendre des cours. Aucune expérience n’est requise en principe pour une mission humanitaire, mais une bonne forme physique est souvent demandée. La flexibilité, le sens de l’initiative, l’indépendance et les qualités d’adaptation sont indispensables. L’expérience du voyage est évidemment un atout majeur. L’âge accepté est à partir de 18ans.

Les risques sur place

La possession et l’utilisation des armes à feu sont très fréquentes. Les actes de violence sont courants : enlèvements avec demande de rançon, vols de voitures de luxe en particulier sous la menace d’une arme, agressions à main armée, délits sexuels et meurtres. Les automobilistes sont souvent attaqués sur les routes par des voleurs en moto. Les attaques sont même constatées dans les stations balnéaires, dans les auberges et au bord des plages. Les vols sont fréquents dans les hôtels à bon marché et sans gardes. Des homicides sont parfois enregistrés, car les personnes volées n’obtempèrent pas. À Caracas, la route menant à l’aéroport est réputée dangereuse et il ne faut jamais la prendre la nuit.

Les Associations et ONG sur place

Parmi ces associations et ONG qui recrutent des humanitaires pour le Venezuela, il y a : L’Associacion Civil Nina Madre, la Casa Hogar Maria Goretti, la Foundacion Casa Hogar San Antonio, la Fundacion Regugio Casa de Dios, la Casa Hogar Mama Margarita, la Playa Colorada, la Fundacion Cerrando brecha.