Humanitaire en Albanie

L'Albanie

Après la chute de l’État communiste, la situation de l’Albanie s’est énormément dégradée. Pour partir en humanitaire dans ce pays, il est nécessaire de respecter certaines règles et de prendre un maximum de précaution.

Paysages de désolation économique en AlbanieCreative Commons Albinfo

La Situation Humanitaire en Albanie

La chute du communisme a provoqué la fermeture de plusieurs usines et plusieurs licenciements se sont produits au niveau du secteur public. Le taux de chômage dans le pays est extrêmement élevé. Il existe certaines zones où cela atteint 90 %. On remarque aussi une intensification de l’exode rural. La situation sociale et économique du pays est catastrophique et cela touche une bonne partie des jeunes et des familles vivant dans plusieurs quartiers à l’abandon.

Par ailleurs, il existe plusieurs associations locales et étrangères qui contribuent au redressement de



la situation de la population. Certaines d’entre elles se focalisent sur l’éducation, la formation et l’apprentissage de métier. D’autres œuvrent pour la reconstruction et la rénovation de logements pour favoriser des abris aux plus démunis. Il y a également des associations qui fournissent des produits alimentaires, favorisent l’agriculture et offrent des aides médicales.

Les Démarches pour Partir en Humanitaire en Albanie

Les formalités pour partir en humanitaire en Albanie sont souvent simples. Pour les ressortissants français, ils sont dispensés de visa lorsqu’ils se rendent dans ce pays. Ceux qui se munissent d’un passeport valide ou d’une carte identité nationale peuvent entrer en Albanie pour 90 jours. Les visas longs-séjours ne sont plus obligatoires. Il faut faire une demande de séjour sur place, dans les 30 jours qui suivent l’arrivée sur le territoire. Pour cette demande, il faut un extrait de casier judiciaire et un acte de naissance. En outre, il est également possible de contacter à l’avance des associations humanitaires déjà installées sur place pour partir en humanitaire en Albanie. Ces associations vont se charger de la plupart des démarches nécessaires et indiquer les dossiers à fournir.

Tirana
La ville de Tirana en Albanie

Risques et Dangers en Albanie : Les Précautions à Prendre

Même s’il s’agit d’une mission humanitaire, il est toujours nécessaire de prendre un maximum de précaution. Premièrement, il faut éviter les manifestations parce que cela conduit souvent à des actes de violence. Les zones à risques en Albanie sont nombreuses. Il faut faire très attention sur la zone frontalière du Kosovo et du Monténégro parce qu’une bonne partie du sol possède encore des mines et des bombes non explosées. Dans les villes, on remarque une recrudescence de la délinquance. Ce sont surtout les vols à l’arraché qui sont les plus courants. Il faut donc éviter le port de bijoux, de montre et de téléphone haut de gamme. Pour le transport, certaines routes sont en mauvais état. Près de la ligne Shkoder-Kukes, l’usage d’un véhicule 4×4 est recommandé.

Les Associations Locales et Étrangères en Albanie

Locales

Une fois en Albanie, il est possible de trouver plusieurs sortes d’association humanitaires locales et étrangères. SOS village d’enfant et Fondation Alo Mik sont entre autres des associations humanitaires locales.

Installé dans la capitale Tirana, SOS village d’enfant est un orphelinat qui accueille généralement les enfants Albanais, mais aussi les réfugiés de son voisin le Kosovo.

Également installée dans la capitale Tirana, la Fondation Alo Mik intervient essentiellement auprès des enfants défavorisés pour les aider ainsi que leur famille dans la construction d’un avenir.

Étrangères

Concernant les associations humanitaires étrangères, on peut citer SCI ou Handicap International.

Le SCI ou Service Civil International a pour objectif de favoriser la paix, la mobilisation citoyenne, le dialogue interculturel et l’écologie. Son siège général se trouve à Bruxelles en Belgique.

Se trouvant à Lyon en France, Handicap International a pour but de lutter contre toute forme de handicap ainsi que de permettre la réinsertion des Albanais concernés.