Humanitaire en Centrafrique

Oubangui

Comme la majorité des états africains, la Centrafrique ou la République centrafricaine a connu une époque de guerre civile causée par des conflits d’ordre politique et militaire. Les nombreux coups d’État et hostilités ont eu des répercussions considérables sur la vie de la population. L’importance de l’aide humanitaire dans ce pays n’est donc pas à démontré.

L’Oubangui près de Bangui – Creative Commons Pete Chirico

Beaucoup de Centrafricains se sont déplacés vers les frontières des pays voisins et y ont trouvé refuge. Si on croyait que la tenue des élections présidentielles et législatives ainsi que la conclusion d’accords de paix en 2011 semblaient apaiser la situation, les rebelles ont pris le contrôle du pays en renversant le président élu. Déjà, plus de



60 % de la population vit sous le seuil de la pauvreté, avec les nouveaux conflits politico-militaires, les droits de l’homme sont de plus en plus bafoués
.

Ce qui importe le plus actuellement c’est la survie des réfugiés en assurant leur alimentation, leur santé et leur hygiène.

Les démarches pour partir en humanitaire en Centrafrique

Partir en humanitaire en Centrafrique demande un état d’esprit prêt à affronter le monde réel. Il faut que le volontaire s’informe sur le contexte actuel du pays sur tous les plans, que ce soit politique, économique, social ou culturel. La préparation du voyage est aussi essentielle comme le visa, le passeport, sans oublier le certificat international de vaccination. Le volontaire doit déjà avoir eu connaissance de toutes les démarches à faire avant de partir pour la Centrafrique. Lorsqu’il postule une mission humanitaire, il doit fournir tous les renseignements exigés par l’association. Habituellement, l’expérience est vivement souhaitée lorsqu’on compte partir vers un pays africain, car l’enjeu y est de taille.

Un village entre Bangui et Paoua.
Un village de Centrafrique entre Bangui et Paoua. Creative Commons CAR from the sky 06

Risques et Dangers en Centrafrique : Les précautions à prendre

Les rebelles ont toujours tendance à attaquer les réfugiés, ce qui représente un grand risque pour les agents humanitaires. Les services pour les réfugiés sont ainsi réduits, car certains centres humanitaires sont victimes de pillage et de destruction. Les chiffres récents nous montrent que les personnes déplacées internes comptent aux environs de 175 000 tandis que les réfugiés sont environ à 5 300. Quant au nombre de civils fuyant vers le pays voisin qu’est la RDC, il s’élève actuellement à 29 000.

Il existe beaucoup de zones interdites au Centrafrique, les humanitaires doivent toujours se déplacer en convoi et doivent disposer d’une autorisation des autorités.

Les associations locales et étrangères en Centrafrique

Action Contre la Faim présente depuis quelques années au Centrafrique se concentre sur la sécurité alimentaire, la nutrition, l’eau et l’assainissement et l’hygiène de la population.

Monti Doamadi est une association humanitaire qui œuvre dans le but d’aider les orphelins de Centrafrique.

Une association locale du nom d’IMOHORO centre ses activités sur la promotion de la construction de puits, les aides aux écoles en les finançant matériellement. Elle peut aussi apporter une aide d’urgence aux personnes victimes de cataclysmes et catastrophes naturelles.

Centrafrique sans Frontières, quant à elle, est une organisation basée en France qui a pour objectif de soutenir les femmes centrafricaines et les orphelins malades du Sida.

L’Association France-Centrafrique se met à la recherche d’aides financières et matérielles pour aider l’hôpital de Berberati qui se trouve dans l’ouest du pays.