Humanitaire en Indonésie et Bali

L’Indonésie a fait des progrès remarquables ces dernières années, réalisant une relative stabilité politique et économique. Il n’empêche que son importante population est dispersée à travers des milliers d’îles et reste très vulnérable aux catastrophes naturelles. Ainsi, la hausse du niveau des mers, due au changement climatique, menace les communautés côtières et insulaires à travers tout l’archipel indonésien. De plus, les taux élevés de pauvreté et de malnutrition ainsi que des indicateurs de santé assez bas caractérisent de nombreuses zones rurales. L’urbanisation rapide et dense a favorisé l’agitation sociale et le risque de pandémies.

Photo Creative Commons M Meijerink

Risques de catastrophes naturelles

Plus de 600 catastrophes naturelles ont été



enregistrées en 2009 seulement. A l’exception du tsunami de 2004, ce sont les tremblements de terre qui ont tendance à avoir le plus d’impact. Celui de Yogyakarta en 2006 et celui de l’ouest de Sumatra en 2009 ont été les deux plus dévastateurs de ces dernières années. La région ouest de Sumatra est particulièrement sujette aux séismes, avec une secousse majeure en 2007. À côté de cela, le pays compte près de 130 volcans actifs causant au moins deux incidents majeurs par an, ce qui peut amener à la fermeture et l’évacuation d’aéroports et autres lieux habités. Le pays a donc un besoin urgent d’investir davantage dans la préparation aux catastrophes et la réduction des risques afin d’empêcher que l’impact de ces risques ne se transforme en catastrophes majeures.

Humanitaire sur L’île de Bali

Parmi les îles formant l’archipel indonésien, il y a Bali qui vit sur l’agriculture et surtout le tourisme, même si celui-ci a beaucoup souffert des attentats terroristes de 2002 et 2005 et que la sécheresse y sévit de 6 à 8 mois par an. Et malgré le charme de cette destination touristique, plus de 170.000 personnes sur les 4 millions d’habitants de l’île vivent dans une pauvreté extrême, soit avec moins de 2 $ par jour. En complément des efforts de l’État, plusieurs associations, locales et internationales, ont lancé des projets pour venir en aide aux plus démunis, à l’exemple de l’association ANAK qui parraine et finance l’éducation et les études d’enfants issus de milieux ruraux très pauvres, ou de l’association française Solidarité-Indonésie qui travaille avec des ONG locales pour améliorer les conditions de vie rurales.

ONG humanitaires locales et internationales

Citons également l’association Peduli Alam qui, depuis 2008, met en place tout un système de collecte des ordures à l’est de Bali, tout en menant une campagne de sensibilisation auprès des villageois de la région d’Amed. Kalaweit est une autre organisation qui a pour objectif de venir en aide aux gibbons, ces singes anthropoïdes d’Indonésie, à travers des programmes liés à l’environnement. Pareil pour BAWA, l’organisme qui se consacre à l’amélioration de la vie des animaux, et aussi l’ONG australienne John Fawcett Foundation, qui travaille en Indonésie par le biais de YKI (Yayasan Kemanusiaan Indonésie), dans le cadre de son projet sur les problèmes et la prévention de la cécité, intégrant une clinique ophtalmologique mobile pour la chirurgie de la cataracte.

Enfin, dans le secteur de l’enfance, l’éducation et la santé, mentionnons SOS-Kinderdorf, Yayasan Orphans International Bali, Yayasan ‘SO’ High 5 Rehab (enfants handicapés), VIBE Foundation (enseignement rural), Yayasan Senyum (infirmités craniofaciales), MUM Foundation, Yayasan Spiritia (sida/HIV), etc.