Humanitaire pour étudiants

Beaucoup de raisons peuvent pousser un étudiant à vouloir partir dans une mission humanitaire. Souvent c’est le désir naturel d’aider d’autres humains qui vivent des conditions difficiles, voire dramatiques, et contribuer à l’amélioration de la vie sur la planète. Ce faisant, il ira aussi à la rencontre d’autres cultures et vivra assurément des expériences qui l’enrichiront sur les plans personnel et professionnel. Toutefois, il lui faudra connaître ses objectifs, bien choisir sa mission et s’y préparer sérieusement.

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D’abord, il est indispensable de réfléchir au cadre de la mission. À court ou à long terme ? Partir avec un établissement public ? Une ONG nationale, internationale ? Une association locale



du pays de destination ? Qui se charge du financement ? Quelles formalités faut-il régler au préalable ? Toutes ces questions méritent d’être étudiées avant d’aborder la moindre action concrète.
Ainsi, il est possible dans le cadre universitaire et de certaines grandes écoles de partir en stage pour quelques mois, par exemple lorsque la spécialité étudiée est orientée vers la coopération ou les relations internationales. De même que certains établissements incitent leurs étudiants à opérer une césure d’une année au milieu de leur cursus, afin d’aller faire leurs preuves sur le terrain humanitaire en tant que futurs ingénieurs, par exemple. Souvent, des bourses ou des crédits sont accordés, dans de pareils cas, pour financer la mission.

Arrêter les études pendant une année permet d’améliorer votre motivation et vos notes à votre retour au pays. En plus, les missions humanitaires seront un atout que vous pourrez mettre sur votre CV et vous tirerez profit toute votre vie de la notoriété et du respect qui en découlent. Prenez le temps d’agir pour les gens qui en on besoin à travers le monde et ce, même si vous êtes étudiant.

Ceux qui n’ont pas ce genre de possibilités peuvent toujours offrir leurs services de volontaires dans ce qu’on appelle des « chantiers internationaux » ou en s’engageant dans le Volontariat International (V.I). Dans le premier cas, il s’agit de missions, sans exigences particulières, réalisées au sein d’un groupe dont les membres sont d’origines différentes. L’ONG qui propose la mission le fait en partenariat avec une association locale qui offre, en principe, l’hébergement et la nourriture. Pour ce qui est du V.I, qui est placé sous la tutelle de l’Ambassade de France, les missions durent entre 6 et 24 mois et sont destinées aux jeunes âgés entre 18 et 28 ans. Une indemnité forfaitaire est allouée selon le pays d’affectation.

Lorsque la mission est prévue à l’étranger, il est recommandé notamment d’essayer d’apprendre la langue du pays de destination, mais dans tous les cas l’anglais reste quasi indispensable. Si le temps le permet, songer à réaliser un petit stage dans une association en France pour acquérir quelques notions de base sur le travail humanitaire. Bien entendu, tous les documents officiels doivent être à jour (passeport, visa, etc.) et les services de l’ambassade du pays d’accueil doivent être tenus au courant du projet d’intervention. Enfin, on ne saurait insister sur la nécessité de se renseigner sur les vaccins exigés par le pays de destination.

Photo par European Commission DG (Creative Commons)