Partir en volontariat associatif en France ou à l’international

Un aperçu simple et complet du volontariat associatif en France.

Il faut d’abord préciser que le contrat de volontariat associatif était conclu dans le cadre de la loi du 23 mai 2006, et que celle-ci a été abrogée par la loi du 10 mars 2010 relative au service civique.

Statut du volontariat associatif

À côté du bénévolat et du salariat, auxquels ont recours les organismes associatifs, il est possible à toute personne physique européenne de plus de 16 ans d’envisager un contrat avec une association de



droit français ou une fondation reconnue d’utilité publique. L’objet de ce contrat est d’accomplir une mission d’intérêt public qui peut avoir un caractère humanitaire, philanthropique, familial, éducatif, environnemental, etc.

Ce contrat est davantage une collaboration désintéressée entre l’organisme et le volontaire, ne relevant pas du Code du travail. Les modalités d’exécution de cette collaboration (durée, indemnité, titres repas, etc.) seront donc mentionnées par écrit.

Volontariat associatif international

Au plan international, le volontariat associatif a été notamment conforté par le cadre légal adopté en 2005 qu’est le « volontariat de la solidarité internationale » (VSI). Cette loi du 23 février 2005, qui ne relève pas du Code du travail, attribue un statut de volontaire VSI, à toute personne majeure résidant en France, sans condition de nationalité, pourvu qu’elle mette ses compétences :

  • au sein d’une association française agréée par l’État
  • au profit d’une mission d’urgence humanitaire ou de développement
  • au service d’un pays en voie de développement
  • pour une durée limitée à 6 ans maximum

Les volontaires VSI bénéficient bien entendu d’une indemnité de mission non imposable, décidée de manière contractuelle, ainsi que de congés payés et autres protections sociales. Des aides en fin de mission sont également prévues.

Exemples d’offres en VSI

Le volontaire devrait postuler directement auprès des ONG qui correspondent à son profil et à son intérêt. Il faut dire que sur les nombreuses associations en activité sur ce terrain, seule une trentaine environ est réellement agréée par l’État dans le cadre du VSI.

Ces associations interviennent, néanmoins, dans divers secteurs d’activité. Ainsi les besoins se font sentir par exemple dans le domaine de la santé (médecins, psychologues, infirmiers, etc.), de la nutrition et de la sécurité alimentaire, de la gestion financière, de l’eau, de l’assainissement, de l’agriculture, de la logistique.

On note également des demandes de plus en plus accrues pour des enseignants et les professions de l’éducation (éducateurs, animateurs, moniteurs, etc.), mais également pour des ingénieurs, des techniciens, des juristes, des économistes, des sociologues, des urbanistes, des gestionnaires, des responsables de projets, etc.

Photo par Gérard Bontoux (Creative Commons)