Métiers de l’humanitaire

Les métiers de l’humanitaire, en ce début de siècle, ont la cote. Bien souvent, les jeunes diplômés, se sentant démunis face au spectacle offert par les canaux d’information relatant famine ou guerres sévissant aux quatre coins de la planète, choisissent d’opter pour une filière leur permettant d’acquérir une qualification à même de leur permettre de venir en aide à des populations en souffrance.

Travailleur humanitaireCreative Commons francediplomatie

Les professions médicales humanitaire

Les professions médicales sont évidemment au premier rang des métiers de l’humanitaire. Que ce soit de simples docteurs ou des



chirurgiens très spécialisés, des infirmières, en passant par des aides soignants, ces professions constituent le cœur du bataillon qui siège dans les ONG.

Utiles en temps de paix pour soigner des populations atteintes de maladies sexuellement transmissibles comme le sida ou de guérir des individus souffrants de la malaria ou de paludisme, ces spécialistes du domaine de la santé se retrouvent aussi en première ligne lors de conflits ethniques ou de guerres civiles. Œuvrant dans des hôpitaux de fortune, ils s’occupent à soigner tous les blessés, victimes innocentes de pillage ou autres actes de torture.

Administrateurs et chefs de projet humanitaire

Tout aussi utiles sont les logisticiens, les administrateurs, les chefs de projet qui sont mis à contribution par exemple après un tremblement de terre ou un tsunami. Grâce à leurs expériences et leur savoir-faire, ils contribuent à œuvrer pour la reconstruction des pays dévastés et à remettre en marche les infrastructures durement éprouvées par ce genre de catastrophe.


Administrateur humanitaireCreative Commons francediplomatie

La formation humanitaire

La formation à ces métiers de l’humanitaire s’effectue soit par le biais d’instituts privés, soit par des cursus proposés par les universités.

On recense en France quatre organismes spécialisés qui préparent en l’espace de quinze mois aux métiers de l’humanitaire : Bioforce, l’école internationale de commerce et de développement, l’école supérieure d’agrodéveloppement international, l’institut de formation et d’appui aux initiatives de développement. Ces formations s’accompagnent souvent d’un stage de 6 mois dans une Organisation Non Gouvernementale (ONG)

L’université n’est pas en reste et propose, après la licence, de nombreux masters ouverts à des profils d’économiste, de juriste, de scientifique, désireux de compléter leur diplôme par une mise en application concrète des connaissances acquises lors de leurs années d’études.

Cependant, il est à noter qu’in fine, le nombre de postes à fournir ne se décline pas à l’infini puisque c’est seulement quelques milliers de personnes qualifiées que recherchent les ONG.