Aide Humanitaire

Humanitaire en Libye

Carte de la guerre en LibyeCarte de la guerre en Libye

Des dizaines de milliers de Libyens ont soit quitté le pays, soit pris la fuite avant la chute du régime de Kadhafi et les bouleversements politiques qui sont survenus dans le pays. À la fin du conflit, même si beaucoup sont progressivement rentrés chez eux, des milliers de déplacés internes vivent encore dans des chantiers de construction abandonnés, des dortoirs pour étudiants ou chez des familles d’accueil, par peur d’éventuelles représailles du camp adverse. Rien qu’à Tripoli, la capitale, l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés, l’UNHCR, estime à 14.500 leur nombre. Ils seraient près de 70.000 déplacés sur tout le territoire en attente d’aide humanitaire.

Nouvelles associations en Libye

Depuis l’installation du nouveau gouvernement, des centaines de personnes ont formé des organismes de bienfaisance afin de soutenir leur pays. La grande majorité de ces organismes caritatifs sont de petites associations locales avec peu ou pas d’expérience. Une conférence organisée à Benghazi fin décembre 2011 a réuni plus de 200 de ces associations, avec la collaboration de quelques organismes internationaux, visant à doter ces nouvelles ONG locales avec l’expertise internationale, les compétences et l’expérience nécessaires pour fonctionner de manière efficace et éthique.

Contraintes et besoins

Toutefois, si jusqu’ici les aides financières et matérielles affluaient d’un peu partout pour assister ces nouvelles ONG nationales, les autorités libyennes viennent d’y mettre le holà, puisqu’une nouvelle loi devrait entrer en vigueur à partir de juin 2012, interdisant aux ONG locales de recevoir de l’argent de leurs partenaires et homologues étrangers. Dans le même sillage, des étrangers travaillant pour le compte de ces ONG, dans le cadre de la réconciliation entre les protagonistes, ne peuvent plus se déplacer en dehors de la capitale avant que leur organisme ne soit enregistré auprès du Ministère de la Culture et de la société civile. Le prétexte invoqué est le risque de fraude financière lors des élections nationales prévues pour le 19 juin prochain.

Toujours est-il que les besoins humanitaires se font sentir en termes de nourriture pour les camps de réfugiés établis sur les frontières avec la Tunisie et l’Égypte, et en termes de logement, d’éducation, de santé et de protection pour les populations en situation difficile à l’intérieur du pays.

ONG et Associations Libyennes

Voici enfin une liste de quelques-unes des principales ONG activent sur place et qui sont en mesure de recruter :

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