Définition de don humanitaire

La notion de don humanitaire peut prendre diverses formes, depuis les finances et services jusqu’aux biens neufs ou d’occasion, nourriture et autres équipements. De même qu’elle peut également porter sur les besoins en soins médicaux, englobant matériel et médicaments, sans oublier le don du sang ou d’organes pour la transplantation. Ces types de dons humanitaires peuvent être utiles, localement ou à l’étranger, aussi bien dans des cas d’urgence et de secours, que dans des projets d’aide humanitaire ou de soutien au développement.

Un démineur humanitaire en Afghanistan – Creative Commons Canada en Afghanistan

Dans tous les cas, ces dons peuvent provenir de particuliers, d’entreprises, de gouvernements ou toutes autres organisations. De nos jours, le



financement et la prestation de l’aide humanitaire est de plus en plus internationale, ce qui la rend beaucoup plus rapide, plus réactive et plus efficace pour faire face aux situations d’urgence majeures qui affectent un grand nombre de personnes. Le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA) coordonne la réponse humanitaire internationale à une crise ou une situation d’urgence conformément à la résolution 46/182 de l’Assemblée générale des Nations Unies.

Informations utiles pour ceux qui veulent faire un don humanitaire

Pas toujours facile de savoir à qui faire des dons humanitaires. Il existe des milliers d’organisations demandant un financement humanitaire et avec tout ce que l’on entend à la télévision ou dans les journaux à propos d’arnaques sur les dons humanitaires il est difficile de savoir à qui donner réellement.

Dans tous les cas lorsque vous faites un don à un organisme humanitaire, assurez-vous que celui ci est enregistré et donne droit à des exemptions d’impôts. Les exemptions d’impôts sont de l’ordre de 60% ce qui veut dire que si vous donnez 30€, 20€ pourront être automatiquement déduits de votre déclaration d’impôts. Une raison de plus de faire des dons à des associations humanitaires.

En France, le don manuel (y compris le virement bancaire) est soumis à taxation sauf lorsqu’il est destiné à des associations uniquement versées dans la bienfaisance et l’assistance. On comptabilise en moyenne plus de 20 millions de donateurs particuliers en France, alors que les entreprises préfèrent s’investir dans le mécénat. Quoi qu’il en soit, une étude de 2008 a montré que le don d’argent venait en tête des dons humanitaires avec 37%, suivi des dons en nature avec 29% et enfin 16% pour les dons de temps.

D’après l’Indice mondial des dons (World Giving Index) 2013, publié par la Charities Aid Foundation, la France est classée 77ème sur un ensemble de 135 pays (perdant 23 places par rapport à 2012), avec un taux de 28% de donneurs/donateurs. Par comparaison, les États-Unis arrivent en 1ère place avec 61% et le Canada en 2ème place avec 58% (ex aequo avec la Nouvelle Zélande et la Birmanie). Cependant, lorsqu’on étudie le rapport de WGI dans le détail, on s’aperçoit que 35% des donneurs/donateurs français destinent leurs dons à l’assistance d’étrangers (114ème place), 24% donnent de l’argent à une organisation caritative(70ème place) et 25% consacrent leur temps à un organisme humanitaire (41ème place).

Il est clair que l’image de l’altruisme hexagonal en prend un sacré coup avec ce classement. Certains expliquent cette dégringolade par les politiques menées par les gouvernements successifs, notamment en matière de taxes et impôts. Les prélèvements importants qui grèvent le budget du Français moyen seraient de nature à amoindrir son esprit de solidarité. Il y a là sûrement matière à réflexion.