Humanitaire au Tchad

Tchadien

Le Tchad est un pays du centre de l’Afrique dont l’économie est basée sur l’agriculture. Il fait partie des pays les plus pauvres du monde. En 2011, il occupait la 183e place sur 187 pays dans le classement de développement humain. La première crise nutritionnelle est apparue en 2010, elle a été accentuée par les importants déplacements de la population à l’est du pays.

Un commerçant Tchadien – Creative Commons Mark Knobil

Ces crises sont dus à l’instabilité politique interne et au contexte régional politique et sécuritaire fragile dans lequel le pays s’est plongé. En plus des problèmes de catastrophes naturelles comme les inondations, l’épidémie de choléra



s’ajoute à la liste des malheurs.

Les démarches à suivre pour partir en humanitaire au Tchad

Pour partir en humanitaire au Tchad, il faut demander un visa de touriste auprès de l’ambassade de la République du Tchad ou auprès de l’un de ses consulats. Comme toutes les missions humanitaires, le volontaire se charge de supporter tous les frais du voyage tels que les billets d’avion aller-retour, les frais d’assurance voyage et les coûts de vaccination, car le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire. Il faut savoir que les frais consulaires pour l’obtention du visa s’élèvent à 70 euros pour une simple entrée dans le pays. Pour les conditions d’hébergement, les associations prévoient différents types d’hébergements pour les volontaires en mission.

Les Risques et Dangers au Tchad

La situation sécuritaire du pays est assez dangereuse à cause des affrontements armés à l’est du Tchad entre l’armée nationale et les rebelles, depuis 2010. Il est préférable de se déplacer en groupe à bord d’un convoi de l’organisation humanitaire où l’on travaille, même dans la capitale N’Djamena. Actuellement, la vigilance doit être doublée après que la MINURCAT, la mission de paix de l’ONU, s’est retirée du pays. Les réfugiés peuvent être en danger, il en est de même des volontaires qui y travaillent au sein des organisations internationales. En tout cas, les mesures à prendre dépendent de l’évolution de la situation au Tchad.

Les associations locales et étrangères sur place

Pour faire face à la crise humanitaire au Tchad, la Croix-Rouge s’est déjà mobilisée sur les lieux pour aider la population locale et assurer ses besoins les plus urgents. Les réfugiés regroupés au camp du pays voisin sont affamés et souffrent du froid et du manque d’eau. Il existe également d’autres ONG qui ont pour objectif d’aider les paysans au développement de l’agriculture. L’AAFTPA en fait partie. Elle agit dans la région de la Pendé qui se situe au sud du pays.

L’aide pratique et financière est une association qui agit sur le long terme afin d’apporter de l’aide aux personnes démunies au Tchad. L’Association Le Mans Solidarité Kyabé a été créée en 2005 dans le but d’accompagner financièrement et techniquement la communauté agricole de la ville de Kyabé dans le sud du Tchad.

L’Iyal Dari est une association d’aide aux enfants défavorisés du Tchad dont le siège se trouve à Bagneux en France.

Quant à l’association « Les Amis du Tchad », elle a pour objectif d’aider les habitants à travers différents types de projets comme la création d’écoles, le forage de puits, etc.