Humanitaire en Azerbaïdjan

La République d’Azerbaïdjan est située au Caucase en Eurasie. Malgré des réserves importantes de pétrole et de gaz naturel, le pays est parmi les plus pauvres de la région. Longtemps sous l’emprise soviétique, le pays n’a pas connu de développement soutenu. Notre article vous expliquera en détail comment faire de l’aide humanitaire en Azerbaïdjan.

Paysages typiques de l’AzerbaïdjanCreative Commons Matthew Hadley

La situation humanitaire

Les réfugies de guerre

Le plus gros problème humanitaire du pays est sans nul doute le million de réfugiés internes qui proviennent de l’ex-URSS et ceux qui ont fui les hostilités de la région Nagorni-Karabakh (un conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie). Ces gens ont été temporairement relogés dans des régions



urbaines. Ils ont peu d’opportunités de travail et dépendent essentiellement des aides humanitaires pour survivre au quotidien.

La pauvreté rurale

La pauvreté rurale est aussi un grand problème pour l’Azerbaïdjan. Le problème est plus grave dans le nord-est du pays. Les endroits lointains et montagneux ont des taux de pauvreté extrêmes (50% de la population). Le manque d’infrastructures et services (irrigation, routes, accès à l’eau potable et aux soins médicaux) est sans doute la cause majeure de cette pauvreté généralisée.


Le village de Buduq en AzerbaïdjanGNU Vago

Une agriculture en déclin

Selon le Fonds International pour le Développement Agricole (IFAD), la pauvreté en Azerbaïdjan est aussi liée au déclin de l’agriculture. Sous l’ère soviétique, la production agricole n’a pas bien fonctionné (avec le concept de fermes collectives). Après l’indépendance, les fermes ont été privatisées, mais les nouveaux fermiers (qui sont des travailleurs non formés) avaient peu de connaissance ou d’expérience de l’agriculture. Il y a aussi peu d’accès au crédit. Les machineries et équipements laissent à désirer. Les infrastructures absentes ou non maintenues contribuent à l’inefficience de la production agricole. Les fermiers ont alors tourné vers l’agriculture de subsistance en délaissant la production du coton, des fruits et de raisins.

Les associations humanitaires

Action contre la faim (ACF) assure l’accès aux denrées alimentaires de base à des populations en proie à la pauvreté et aux conflits. ACF assure un support aux personnes déportées de l’ex–URSS. ACF soutient quelque 4000 personnes en Azerbaïdjan.

Solidarité Enfants de Beslan est une association d’aide aux enfants victimes de terrorisme. L’association est soutenue par l’UE et est reconnue par le gouvernement russe.

Humanium est une association dédiée à la protection des droits de l’enfant. En Azerbaïdjan, Humanium milite entre autres contre le mariage des enfants et contre la maltraitance des enfants.

La santé et la sécurité sur place

La délinquance est de niveau modéré en Azerbaïdjan, mais quelques précautions sont toujours bonnes à prendre.

On conseille notamment aux femmes d’éviter de se promener seuls la nuit.

Il y aussi des escrocs qui guettent les étrangers qui sont des proies plus faciles. Par exemple, à Bakou, on a décelé un gang d’escrocs qui se posent comme des policiers et tentent de soutirer des sommes d’argent aux touristes et autres visiteurs.

Les zones frontalières avec l’Arménie sont très dangereuses, car il y a souvent des incidents entre les deux pays (c’est une zone de guerre). L’Azerbaïdjan présente aussi un risque de séisme.

Côté santé, les vaccins suivants sont recommandés :

  • Hépatites virales A et B
  • Diphtérie
  • Tétanos
  • Poliomyélite
  • Typhoïde
  • Méningites
  • Rage