Humanitaire au Mexique

Au Mexique, presque la moitié de la population vit dans la pauvreté malgré le fait qu’il s’agisse d’un pays riche en ressources naturelles. Nombreuses sont les familles qui sont en manque d’alimentation, d’éducation, de santé ou encore de logement.

La ville de Mexico – Creative Commomns Eneas De Troya

Le Mexique en bref

Le Mexique est un pays d’Amérique latine. Il est entouré à l’Est par le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes, au sud par le Belize et le Guatémala, à l’Ouest par l’océan Pacifique et enfin au Nord par les États unis. Il a une superficie de 1 972 546km². C’est une République fédérale composée d’un district fédéral où est située sa capitale, Mexico.

La situation politique

Les narcotrafiquants pullulent comme des neiges fondantes au Mexique et la lutte contre le narcotrafic est devenue la priorité majeure du gouvernement, avec à sa tête le Président Caldéron Felipe. Les violences liées aux trafics ne cessent de croître. Même l’armée n’est pas en mesure d’y faire face, car même l’économie et le monde politique sont minés par l’argent des narcotrafiquants. Les représailles et contre-représailles sont des scènes qui reviennent régulièrement en horreur dans le contexte de la lutte sanglante entre les deux principaux groupes de trafiquants de drogue qu’on trouve au Mexique. Ce sont notamment les Zetas et le Cartel de Sinaloa



avec comme chef l’homme le plus recherché dans le pays et même aux États-Unis. Le Président Caldéron, depuis son accession au pouvoir, mène une offensive militaire contre ces trafiquants. Même la presse est ciblée à Veracruz.


Mexico City, la capitale – Creative Commons Stephen & Claire Farnsworth

La situation humanitaire

Les projets caritatifs sont vraiment variés au Mexique. Celui ou celle qui s’engage à travailler comme humanitaire pourra, par exemple, agir dans des centres éducatifs, des orphelinats, des centres de soins, des écoles ou encore des foyers pour les enfants des rues. Un engagement dans un projet d’aide humanitaire dans le pays est non seulement une aide utile, mais également très appréciée. Sinon, il faut reconnaitre que les travailleurs humanitaires au Mexique vivent une expérience enrichissante et ont en même temps l’occasion de se développer sur le plan personnel. Tout en étant au service d’un projet d’intérêt général, ils pourront librement explorer le pays et découvrir sa culture.


Deux enfants au Mexique vivant dans un bidonville

Les démarches pour partir en humanitaire au Mexique

La langue officielle du Mexique est l’espagnol, mais il possible de s’y engager en sachant communiquer en anglais. Toutefois, avant de partir pour une mission humanitaire dans le pays, il est au moins nécessaire de connaitre certaines phrases utiles en espagnol. Ceux qui choisissent d’y travailler en tant qu’humanitaire, pourront par exemple postuler auprès des associations comme le Comité International de la Croix-Rouge, en tant que stagiaire, volontaire, employé ou bénévole. En général, un visa touristique de 90 jours est délivré à l’arrivée. Une fois sur place, il est possible de prolonger la durée du séjour. Par ailleurs, il est à noter qu’il est obligatoire d’y présenter son billet d’avion retour ainsi que son passeport.


La campagne mexicaine – Creative Commons Global Tribe

Aucune qualification particulière n’est nécessaire pour y aller. Selon le profil, il y a toujours des offres appropriées. On peut s’inscrire au Project Abroad en remplissant un formulaire, mais c’est un service payant. Un site nommé Voyageforum est une bonne opportunité pour trouver les différentes adresses sérieuses au Mexique. Devenir membre est absolument gratuit et on y trouve beaucoup de recommandations intéressantes. Savoir parler l’espagnol est un atout majeur.

Les précautions à prendre sur place

Dans le nord du Mexique et dans toutes les villes longeant la frontière américaine, le crime organisé représente une menace permanente. Des gangs lourdement armés sèment la terreur dans les grandes villes. Les affrontements entre les forces de l’ordre et les trafiquants sont fréquents et les voyageurs peuvent être pris entre deux feux. Il faut être vigilant partout et tout le temps. Il faut s’habiller de façon modeste et éviter de porter des objets de valeur. Prendre un taxi dans la rue est vivement déconseillé car les chauffeurs collaborent souvent avec les voleurs.

Au Mexique, l’insécurité est particulièrement élevée dans certaines villes et régions comme l’État de Tamaulipas, la ville de Tijuana ou de Tampico. Il faut également être vigilant dans les zones balnéaires et touristiques telles que Cancún, Playa del Carmen ou Puerto Escondido. En outre, il faut savoir que durant la saison des pluies, des cyclones peuvent s’abattre sur les côtes du Mexique. L’activité sismique est également permanente dans le pays, notamment dans la capitale et sur la côte pacifique. Sinon, certains volcans sont encore plus ou moins en activité aujourd’hui. Le Popocatépetl en fait par exemple partie. Celui-ci se trouve au sud-est de la capitale. Il y a également le Colima qui se trouve au sud de Guadalajara.


L’aide aux enfants – Creative Commons Global Tribe

Les associations locales et étrangères sur place

Les associations humanitaires étrangères qui sont implantées au Mexique sont un peu plus nombreuses par rapport aux associations locales. À titre d’exemple, il y a le Gret qui est une association française de développement intervenant dans plusieurs pays différents. Travaillant sur différentes thématiques, celle-ci se mobilise par exemple pour lutter contre la pauvreté, limiter les vulnérabilités ou encore promouvoir les droits économiques et sociaux. On peut également citer l’IECD et le PassWorld qui sont toutes les deux des associations de solidarité internationale. Comme associations locales, on peut désigner l’El Caracol, l’Espoir Chiapas ou encore la Fundacion Origen Naku.

L’association Project Abroad aide les enfants des rues, les personnes handicapées, les orphelins, les malades mentaux. L’association civile Mexico Limpio Red œuvre dans les chantiers pour les communautés paysannes. On peut également citer l’ONG CEDUAM et l’ONG Bioplaneta.