Humanitaire au Suriname

Temple du Suriname

Au nord de l’Amérique du Sud se trouve un pays dénommé Suriname. Ancienne Guyane hollandaise, le pays est devenu indépendant depuis 1975. Sa situation économique est plutôt stable grâce à la politique de privatisation menée par son gouvernement. Son environnement est surtout marqué par la dominance de la forêt dense qui recouvre près de 85 % du territoire.

Le Temple de Arya Dewaker au SurinameCreative Commons Freek L. Bakker

La Situation Humanitaire au Suriname

Mais au fil des ans, les plantations de riz et la progression de l’urbanisme remplacent petit à petit les forêts. La nature autour des villes diminue fortement. Comme l’économie du pays est dominée par l’industrie minière, la pratique de l’orpaillage illégal nuit aussi bien à l’environnement qu’au développement du



pays.

Sur le plan humanitaire, le pays présente un taux de pauvreté de 47 % dont les enfants en sont les principales victimes. Ainsi, certains jeunes enfants sont contraints de travailler pour subvenir aux besoins de leur famille. Il n’est pas rare de rencontrer des problèmes liés à l’exploitation sexuelle, à l’accès inégal à l’éducation et à la violence. Aussi, la malnutrition, le cas de grossesse précoce et la présence du VIH/Sida s’ajoutent à la liste des problèmes.

Les Démarches pour Partir en Humanitaire au Suriname

D’habitude, les associations humanitaires qui agissent à travers le monde exigent aux volontaires une certaine expérience. C’est pour cette raison qu’il faut profiter des stages de formation pour une mission humanitaire. Cependant, si on possède déjà l’expérience requise, on peut présenter sa candidature au poste choisi et envoyer un CV auprès de l’une de ces associations. Normalement, le volontaire prend intégralement la charge de son voyage. Cependant, il existe des cas où après une mission humanitaire, il reçoit une prime au retour du pays.

Il faut alors se préparer mentalement et financièrement avant le départ. Une analyse de la situation du pays est importante pour évaluer les risques qui s’y trouvent. Et l’apprentissage de la langue officielle du pays, le néerlandais, est nécessaire pour faciliter la communication. L’entrée au pays est subordonnée à l’obtention d’un visa obligatoire. On peut l’avoir auprès du consulat du Suriname. Il ne faut pas aussi oublier le passeport en cours de validité.

Le Suriname
Un marché de la viande au SurinameCreative Commons Bart van Poll

Risques et Dangers au Suriname : Les précautions à prendre sur place

Selon les études, les indicateurs sanitaires du pays sont comparables à ceux des autres membres de la Communauté Caraïbe. La cause primaire des décès chez la population est l’accident, ensuite viennent le sida et le cancer. Ce qui signifie qu’il faut prendre les mesures adéquates pour éviter la maladie du Sida.

Par ailleurs, on doit témoigner d’une certaine prudence vis-à-vis de la délinquance urbaine. C’est ainsi qu’il ne faut pas circuler dans les rues à la nuit tombée ou encore séjourner dans des hôtels bon marché au risque de se faire dépouillé.

Les Associations Locales et Étrangères au Suriname

France Amérique Latine est une association qui défend les droits de l’homme dans tous les domaines.

Fidesco est une ONG ayant son siège en France. Elle coopère avec des pays qui présentent des problèmes sociaux et recrute régulièrement des volontaires pour partir en mission dans plusieurs pays de l’Afrique, de l’Asie et de l’Amérique Latine. Ces volontaires rendent ainsi service aux populations locales dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’enseignement, de la construction et de l’agronomie.