Humanitaire au Turkménistan

Ashgabat au Turkménistan

Au Turkménistan, la situation des droits de l’homme est vraiment critique. La population turkmène ne peut bénéficier d’aucune aide humanitaire venant de l’étranger malgré les tensions et la criminalité existant dans tout le pays.


Le palais présidentiel à Ashgabat, Turkménistan. – Creative Commons Kolanin.

La situation humanitaire au Turkménistan

L’économie de ce pays dépend en majeure partie de l’exploitation de son gaz naturel et de ses gisements pétroliers. Mais le Turkménistan conserve un régime politique autoritaire.



On ne connait pas exactement le niveau des besoins humanitaires de la population, car il n’existe aucune liberté d’expression dans le pays. Il est à noter que ce dernier cultive les traditions locales et reste fermé aux étrangers. En effet, le Turkménistan est un des pays concernés par le régime dictatorial.

Comment partir en humanitaire au Turkménistan?

Aucune ONG ni association humanitaire étrangère n’est autorisée à exercer dans ce pays. C’est l’une des raisons pour laquelle, il est particulièrement difficile de partir en humanitaire au Turkménistan. Certes, ceux qui souhaitent vraiment travailler en tant qu’employé humanitaire dans le pays peuvent s’y rendre et rejoindre une association humanitaire locale de son choix. Ou bien, ils peuvent également y travailler en tant qu’humanitaire indépendant, ce qui n’est pas recommandé vu que c’est assez risqué.

Les risques et dangers

Le Turkménistan refuse d’accorder des visas aux journalistes comme aux chercheurs étrangers. Il n’est alors pas possible d’obtenir des informations fiables, car tout est tenu secret dans ce pays. Ce qui fait pourtant obstacle à tout investissement étranger. Seule la présence de réserves de gaz naturel les attire. En effet, c’est le pays asiatique le plus fermé. Par ailleurs, il faut savoir que le pays est devenu un lieu de transit de stupéfiants, notamment de l’opium et de l’héroïne qui ont été produits en Afghanistan.

Les associations locales et étrangères sur place

Turkménistan est donc un pays qui n’autorise aucun organisme humanitaire étranger à travailler sur place. Les associations humanitaires locales ne sont pas non plus nombreuses dans ce pays. Beriozka Humanitaire en est une. Celle-ci finance des convois d’aide humanitaire, notamment dans quelques pays d’Asie, dont le Turkménistan. En guise d’exemples, elle se charge de financer par de multiples activités telles que des échanges familiaux, des cours de Russe, des voyages et des expositions ou encore des concerts.