Humanitaire en Asie

Humanitaire au Pakistan

Des régions entières en Asie Centrale et en Asie du Sud est sont fréquemment frappées par des catastrophes naturelles telles que des typhons, des cyclones, des inondations, des sécheresses, des avalanches, des glissements de terrains, des tsunamis, des séismes et des éruptions volcaniques de grande envergure, causant des milliers de morts et des millions de réfugiés.

Fille pakistanaiseCreative Commons IRIN Photos

A cela s’ajoutent souvent des conflits armés entre insurgés et gouvernements, des discriminations, la déforestation et autres exploitations illégales qui précarisent encore davantage la vie des millions d’habitants de ces régions. Ils sont privés des nécessités de base, de nourriture, d’abris et de soins médicaux, et plusieurs organisations humanitaires décident d’intervenir pour soutenir les populations.

Outre le fait d’être sujet aux catastrophes naturelles, la guerre civile en Afghanistan depuis la chute des Talibans a fragilisé le pays et a rendu la population vulnérable. En 2009, plus



de 56 000 personnes ont été affectées par d’importantes inondations.

Le Kirghizstan, le Kazakhstan, le Tadjikistan, le Turkménistan et l’Ouzbékistan, les cinq républiques d’Asie centrale, sont particulièrement exposées aux catastrophes naturelles (glissements de terrain, avalanches, inondations, séismes, sécheresses, fonte des glaciers) et réduire les risques et renforcer les capacités institutionnelles sont d’une importance capitale pour optimiser la résilience des habitants.

Le Bangladesh et le Pakistan sont souvent touchés par de graves inondations qui causent la mort de milliers de gens et le déplacement d’une grande partie de la population. La Birmanie (Myanmar), pourtant riche en ressources naturelles, compte l’une des populations les plus pauvres au monde.

Le Cambodge subit encore les séquelles des guerres de 1960 à 1980 et la dégradation de l’environnement, la déforestation et l’exploitation illégale des forêts fragilisent encore plus le pays. Le typhon Ketsana a dévasté le pays aussi bien que le Vietnam et les Philippines. Ces dernières abritent des habitants parmi les plus pauvres de la région et connaissent des conflits dans le sud.

Aider l'Asie
Mission humanitaire en AsieCreative Commons Utenriksdept

Un tiers de la population de la Mongolie est nomade et dépend totalement du bétail pour survivre. A la suite d’un hiver vigoureux (le Dzud) où la température est tombée à -50%C, suivi d’une sécheresse estivale, plus 8,5 millions de chèvres, de moutons, de chevaux, de chameaux et de vaches ont péri laissant une bonne part de la population (environ 18%) en détresse.

Au Népal, le conflit entre gouvernement et Maoïstes a fait des milliers de morts et des milliers de réfugiés. En sus, les réfugiés bhoutanais ne sont pas reconnus, ni par le Népal ni le Bhoutan.

Dans certaines parties du pays asiatique telles la Birmanie (Myanmar), un endroit très riche en ressources naturelles, le taux de la pauvreté est très élevé. Elle abrite l’une des populations les plus pauvres du monde entier. En ce qui concerne le Cambodge, le Vietnam et les Philippines, ces trois pays ne se sont pas encore bien remis des guerres des années 60 et 80 et toute la Birmanie, ils abritent aussi des gens très pauvres surtout dans la partie sud.

Ce qui fait que c’est un pays à des millions victimes, pauvres, mal nourris, loin de la santé, morts et réfugiés. La population manque de nourriture, de soins médicaux, de logements. Presque toutes les nécessités de base leur manquent y compris l’éducation des enfants, le travail pour les jeunes et les adultes.

Face à cela, pour apporter leurs contributions, nombreuses sont les organisations humanitaires qui sont conscientes que leur intervention est d’une grande utilité.

Les aides humanitaires en Asie

De par les cas sus cités, travailler dans le domaine humanitaire en Asie n’est pas du tout facile. De grands efforts sont indispensables. De la patience, de la volonté, de l’amour, de l’aide, du soutien sont à apporter pour ces malheureuses victimes. Les aides humanitaires sont plutôt orientées vers les personnes victimes de ces accidents, vers la nutrition, les soins et la santé des enfants et de la population, l’assainissement de la ville.