Depuis ces dernières décennies, la Corée du Sud s’est affirmée comme étant l’une des plus grandes puissances économiques de l’Asie. Sa situation générale, sur le plan politique, social, économique et humanitaire, est généralement stable. Notre guide pour vous aider à partir faire de l’humanitaire en Corée du Sud.
strong>Le Temple de Gyeongbok Gung – Creative Commons Johannes Barre
La Situation Humanitaire en Corée du Sud
La Corée du Sud est considérée comme une grande puissance économique de l’Asie de l’Est. Appelée officiellement « République de Corée », elle est un pays qui bénéficie d’aide humanitaire, mais se présente également comme un pays donateur. Depuis ces dernières années, le pays n’a pas rencontré de crise humanitaire importante. Toutefois, elle sollicite un soutien humanitaire international quand elle est victime de catastrophes naturelles. En effet, le pays est installé dans une zone montagneuse très exposée à
de fortes pluies et aux typhons, provoquant souvent des glissements de terrain, des coulées de boue et d’importantes crues.
Séoul, la capitale de la Corée du Sud – Creative Commons Leeyan Kym N. Fontano
Les Démarches pour Partir en Humanitaire en Corée du Sud
Pour partir en humanitaire en Corée du Sud dont la durée n’excède pas 90 jours, les ressortissants français sont affranchis de visa. Toutefois, il faut veiller à ce que le passeport ait une validité supérieure à 6 mois. Si le projet humanitaire dure au-delà de ce délai, il est possible de confier les formalités pour prolonger le séjour à l’association humanitaire.
Risques et Dangers en Corée du Sud
La situation politique générale en Corée du Sud est parfaitement stable. Toutefois, on note certaines tensions entre les deux Corées en raison des manœuvres militaires réalisées. La frontière séparant le sud du nord est une zone démilitarisée, et est interdite d’accès. C’est seulement le village de Panmunjom qui est le seul accessible sur cette zone frontalière. Pour les villages autour des frontières, il faut faire très attention, car certaines parties comportent plusieurs champs de mines. Il est vivement déconseillé de sortir des itinéraires autorisés.
Le taux de criminalité en Corée du Sud est relativement faible. Cependant, il convient de prendre quelques précautions pour faire face à la petite délinquance. Les infrastructures routières sont généralement en bon état. Mais il faut être prudent vis-à-vis des motocyclistes qui peuvent emprunter les trottoirs. Par ailleurs, il est conseillé pour les Français qui ne parlent pas la langue coréenne de prendre les transports en commun ou de louer un véhicule avec conducteur parce que tous les panneaux de signalisation sont écrits en coréen.
Le Namdaemun (Sungnyemun) – Creative Commons tylerdurden1
Les Associations Humanitaires en Corée du Sud
Les Associations Locales
La Corée du Sud, en raison de son fort développement, est un pays qui regroupe de nombreuses organisations humanitaires locales et étrangères. Certaines organisations locales comme l’Orphelinat Holt œuvrent pour le soutien des enfants abandonnés. Cet orphelinat, installé à Séoul, sélectionne des familles du monde entier pour confier les enfants.
D’autres organisations comme PSCORE travaillent dans la défense des droits de l’homme. Installée à Séoul, cette organisation intervient généralement pour tenter de réunifier les deux Corées. Elle vise aussi à améliorer la situation des Nord-Coréens réfugiés en Chine et en Corée du Sud.
Les Associations Étrangères
Quant aux associations humanitaires étrangères en Corée du Sud, elles œuvrent aussi dans divers domaines. Dans cette optique, Compagnons Bâtisseurs ASBL est une association belge qui intervient dans la culture, la construction-rénovation, le social, le sport et l’environnement.
On peut aussi mentionner le Groupe URD (Urgence Réhabilitation Développement), une association française, qui vise à améliorer les pratiques des actions humanitaires durant une crise ou une transition entre développement et urgence.