Emploi humanitaire rémunéré

Humanitaire rémunéré

Traditionnellement, les personnes qui s’impliquent dans le travail humanitaire le font de façon bénévole. De nombreuses organisations humanitaires utilisent encore le terme de «volontaires» pour désigner leurs employés. Cependant, de plus en plus d’organisations d’aide humanitaire reconnaissent aujourd’hui que pour attirer du personnel qualifié et le conserver, elles doivent le rémunérer.

L’UNICEF en action – Creative Commons Julien Harneis

La situation de l’humanitaire rémunéré en France

Il faut reconnaître que le nombre d’associations caritatives ou humanitaires en France est impressionnant. Elles se comptent par milliers, avec des champs d’action divers et multiples, depuis le soutien aux victimes de catastrophes naturelles jusqu’aux migrants, en passant



par les malades et autres handicapés.

Pourtant, devant le manque de moyens, la plupart de ces organismes continuent de recourir au bénévolat ou au volontariat, et engagent très peu de salariés. Reste tout de même le volontariat international qui recrute moyennant une rémunération dépendant d’un certain nombre de facteurs.

L’humanitaire rémunéré à l’international

Effectivement, certaines organisations ont maintenant une structure de rémunération de base qui augmente généralement avec l’expérience et l’ancienneté de l’employé volontaire.

Cependant, il y a de nombreuses autres organisations qui paient seulement une allocation de subsistance basique ou une paie quotidienne indicée sur l’économie du pays d’activité. Il faudrait donc que le candidat explore les diverses options disponibles provenant de différentes organisations, et s’assurer d’être en mesure de s’engager selon leurs modalités et conditions.


L’ONG au fil du Niger sur le terrain – Photo par Gérard Bontoux (Creative Commons)

Les critères de recrutement – Emploi humanitaire rémunéré

Beaucoup d’emplois humanitaires à l’étranger requièrent désormais des compétences et des connaissances dans le domaine du développement communautaire. Il y a des cours spécifiques qui sont dispensés dans certaines institutions pour bien préparer à ces métiers de l’humanitaire.

Hormis cela, le candidat devrait être multilingue de préférence (l’anglais étant quasi obligatoire dans tous les cas) et posséder une expérience dans un domaine donné. Certaines professions sont très demandées, par exemple les professions médicales (médecins, anesthésistes, infirmières), mais on constate également une forte demande sur tout ce qui touche à la gestion, au marketing, à l’agronomie, à la comptabilité, et même à certaines qualifications ouvrières (mécaniciens, menuisiers, maçons, secrétaires…)

Perspectives d’évolution de l’emploi humanitaire

En fait, l’emploi humanitaire à l’international suit généralement deux axes plus ou moins distincts: l’aide humanitaire, qui répond aux situations de crise et d’urgence ; et sur un plus long terme, des activités de développement. Ces dernières permettent, entre autres, d’aider à former des gens de sorte qu’ils soient à leur tour en position d’aider les autres.

C’est donc cet aspect de l’humanitaire, qui vise souvent à aider un pays ou une région à améliorer leurs pratiques de travail par le partage des compétences et l’enseignement des processus, qui offre aux candidats une opportunité de faire carrière dans ce secteur.